
La thématique viennoise qui nous était proposée n’était pas celle que l’on aurait pu croire, mais une rencontre de musiciens originaires de Vienne, ou ayant fréquenté son brillant milieu musical.
Trois générations différentes nous ont fait ainsi voyager de la musique classique de la fin du 18ème siècle, Haydn – première école de Vienne- (Quatuor op. 20, n° 6) à la musique atonale du précurseur de la musique contemporaine, Anton Webern, au début du 20ème siècle -seconde école de Vienne – (Fünf Sätze, op. 5). Sans oublier Anton Reicha, compositeur
de Bohême, prolifique, mais relativement délaissé, et, parmi les premières œuvres de Webern, le très romantique « Langsamer Satz » antérieur à la période « atonale » du compositeur.

Tout ceci accompagné d’un bref -mais bienvenu – commentaire de Clotilde. Oui, nous apprécions que les musiciens nous donnent quelques repères sur les œuvres interprétées.
Et, pour terminer, en rappel… une valse nous fut offerte – le romantique « Liebesleid » de Fritz Kreischer. Ample, nostalgique évidemment, ce « Chagrin d’amour » nous a cependant entraînés dans sa fougue.

J’ajouterai que le volume et l’acoustique de l’église Sainte-Thumette étaient parfaitement adaptés à la forme de ce quatuor.
Merci à vous quatre. Continuez le plus longtemps possible à enchanter vos publics !
AS Moretti
Photos : D. Belasky