

De ce compagnonnage naît un parfait dialogue entre les deux interprètes dont le plaisir de jouer ensemble est évident ; respirations, enchaînements : aucun instrument n’empiète sur l’autre. Un programme étiré dans le passé : du rituel Bach que « l’on devrait jouer en début de chaque concert » selon le violoniste « Mon phare, ma boussole », au romantisme d’Elgar et de Tchaïkovsky, sans oublier la fameuse Tzigane de Ravel
, morceau de bravoure pour le violon. Les deux musiciens nous ont offert en seconde partie des compositions personnelles, et deux morceaux de C. Corea (Armando’s rumba, Spain).

Dans le classique comme dans le jazz, que ce soit le piano ou le violon : c’est la même souplesse, la même intensité de jeu, une même virtuosité généreuse qui n’est en rien encombrante, et toujours un sentiment d’émotion. Un auditoire transporté, reconnaissant devant tant de beauté. Deux rappels enthousiastes, et pour notre plus grand plaisir, en bis, un Piazzolla et le fameux « Round midnight » de Thelonius Monk.
Et…Nicolas Dautricourt joue sur un Stradivarius de 1713, généreusement mis à sa disposition par un mécène bordelais.
Merci à vous Dimitris et Nicolas, merci de nous avoir fait partager votre talent (et votre humour). La Bretagne, oui, c’est loin, mais c’est sympa. Revenez !
Anne-Sylvie Moretti
Encore deux très beaux concerts dans Sainte Thumette d’où nous avons (presque) vu le soleil se coucher, acconpagné par la musique des instruments et voix, des moments précieux à emporter avec soi.
Bravo à tous et toutes,
Catherine Naulin